Selasa, 04 Februari 2014

 880 livres connus ont été publiés dans le monde (soit 4 milliards de pages numériques et 2 trillions de mots), et qu'ils pourraient être numérisés d'ici à la fin de la décennie69.
Décembre : Google eBooks (en) (nouveau nom de Google Editions) est lancé aux États-Unis. Le service se veut « ouvert » car accessible depuis n'importe quel appareil (smartphones, e-readers, ordinateur), et dispose d'un « Web Reader » proche de services comme Gmail ou Picasa, aux capacités étendues (choix de la police et de sa taille, mode nuit / jour, espacement des caractères, sauvegarde automatique de la progression) et utilisable avec un compte Google sans limite de stockage. Des applications pour Android et iOS sont prévues. Les livres seront accessibles depuis le Google eBookstore (en), et le service cohabitera avec le service Google Livres (un utilisateur pourra donc acheter directement un livre qu'il aura découvert là-bas). Initialement, des partenariats avec des détaillants étaient prévus (notamment Powell’s (en), Alibris et les membres de la American Booksellers Association (en)), mais en avril 2012 l'entreprise annonce son intention d'y mettre un terme70.
2011[modifier | modifier le code]
Dans le cadre de la refonte graphiques de ses services, Google dote son projet Livres d'une nouvelle interface71. Celle-ci dégage plus d'espace blanc au détriment de l'affichage des livres : avec une résolution de 800x600 pixels, près des deux tiers de l'écran sont occupés par des éléments de navigation (et le bouton « plein écran » ne masque ni la barre de navigation, ni la boîte de recherche, mais cache le titre du livre).
20 juillet : Google signe un partenariat avec Pottermore pour rendre compatible le site dédié à l’œuvre de J.K. Rowling avec Books72.
20 décembre : Books est intégré à Google Chrome via une application dédiée permettant de lire les livres sans connexion à Internet - uniquement dans le navigateur développé par l'entreprise73.
2012 : Google Play[modifier | modifier le code]
Mars : le lancement de Google Play centralise sur une seule plate-forme l'achat d'e-books pour mobile auprès de Google74. Le service propose « la plus large sélection de livres numériques » (4 millions de titres), disponible pour consultation hors-ligne ainsi qu'avec des fonctionnalités comme le partage d'extraits sur les réseaux sociaux (Google + en particulier), à condition d'être enregistré avec un compte Google75. Aux États-Unis, une semaine complète de promotions («7 Days to Play ») accompagne le lancement avec des prix très bas sur une sélection de produits (notamment les films préférés de l'équipe Google, ainsi que des ebooks à 25 centimes).
Google Livres dépasse les 20 millions d'ouvrages numérisés76. Depuis 2004, plus de 15 millions de livres provenant de plus de 35 000 éditeurs, 40 bibliothèques, 100 pays et 400 langues, ont été numérisés77.
Le 27 juin, Google sort sa propre tablette78. Baptisée Nexus 7, elle se donne pour objectif de « rassembler le meilleur de l'expérience Google » et met en particulier l'accent sur la consultation de contenus : les catalogues de livres et magazines sont mis en avant sur l'écran d'accueil de l'appareil, et une remise temporaire offre un crédit de 25 dollars à dépenser sur le Play Store79. Avec ses 8 à 10 heures d'autonomie, la nexus 7 tient beaucoup de la liseuse et entre en compétition avec des produits hybrides comme le Kindle Fire d'Amazon.
Le 25 septembre, l'application Google Books pour Androi
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 Tous les ouvrages seraient indexés dans le moteur Google Books, et le service serait financé par le prélèvement d'une commission comprise entre 37 % et 55 % du prix total selon le type d’ouvrage. Dans une interview accordée à La Tribune, David Drummond (directeur du développement et des affaires juridiques) déclare : « L'objectif est que vous puissiez acheter la version numérique d'un livre où que vous soyez, sur un site partenaire, dans une librairie, etc. ». Il annonce que Google devrait avoir passé un accord avec les éditeurs américains d'ici la fin de l'année, et espère qu'il sera transposable partout à l'étranger63.
2010 : Google Editions[modifier | modifier le code]
En France, le rapport Tessier sur la numérisation du patrimoine écrit46 est publié en janvier, et préconise trois pistes d'action : changer l'échelle de la numérisation des ouvrages et le mode de fonctionnement de Gallica, établir un partenariat avec Google Books qui « passerait notamment par un échange de fichiers numérisés, sans exclusivité sur les fichiers échangés », et relancer les projets européens de numérisation (ainsi que l'initiative Europeana). Frédéric Mitterrand (alors ministre de la Culture) s'exprimant le 13 janvier dans Le Monde sur le rapport, juge que Google a été trop « conquérant » en voulant obtenir la numérisation d'une partie des fonds de la Bibliothèque nationale de France : « Beaucoup lui ont ouvert la porte en signant des accords que je trouve inacceptables. Ils reposent sur une confidentialité excessive, des exclusivités impossibles, des clauses désinvoltes, voire léonines au regard du droit d'auteur »64. Il estime que « Gallica a fait des progrès et [qu']il faut l’améliorer. Car il est appelé à devenir l’équivalent de Google Books. Quoi qu’il arrive, le temps du retard est fini. »
En février, le rapport d'information de M. Yann Gaillard65 précise qu'« avec les moyens actuels de la BnF, il faudrait environ 750 millions d'euros et 375 ans pour numériser l'ensemble des ouvrages. Selon M. Bruno Racine, la totalité des fonds de la BnF pourrait être numérisée en 10 ans par Google. »
Le mercredi 10 mars 2010, l'État italien a signé, à Rome, un accord avec Google afin qu'il numérise et mette en ligne un million de volumes, publiés avant 1860, appartenant aux bibliothèques de Rome et de Florence. C'est la première fois que la firme californienne parvient à un tel résultat, qui lui donne également accès à toutes les bibliothèques nationales de la Péninsule66.
Mai : Google annonce le lancement prochain d'un kiosque numérique nommé « Google Editions », à même de concurrencer Amazon, Barnes & Noble ou encore Apple. Contrairement à ses concurrents, Google Editions sera complètement en ligne et n'aura besoin d'aucun appareil spécifique pour la consultation et l'achat d'œuvre (comme c'est le cas avec le Kindle, le Nook et l'iPad).
Juin : Google passe la barre des 12 millions de livres scannés. Le mardi 15 juin, Google et la Bibliothèque nationale d'Autriche signent un accord visant à la numérisation de 400 000 ouvrages libres de droit. Ils totalisent environ 120 millions de pages. En France, au même moment, le grand emprunt consacre 4,5 milliards d'euros au numérique dont 750 millions d'euros à la numérisation des contenus (culturels, éducatifs et scientifiques).
Juillet : Google et la Bibliothèque royale des Pays Bas annoncent qu'ils ont conclu un accord pour la numérisation de 160 000 titres d'ouvrages hollandais des xviiie et xixe siècles67. Les fonds italiens, autrichiens et hollandais pourront être inclus dans Europeana. Google Books ouvre aussi ses portes en Israël68, sur la base d'un accord avec l'éditeur Keter qui autorise Google à scanner ses fonds mais sans les rendre entièrement disponibles au téléchargement.
Août : un ingénieur de Google estime que 129 864
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 - renvoie à l'université de Californie ? Nous avons la même dans notre fonds ! ». Le directeur du programme Google Books France, Philippe Colombet, souligne de son côté que l'entreprise ne fera pas payer l'accès aux livres libres de droits d'auteur, et n'affichera pas de publicité face aux pages demandées ; enfin Google garantit la pérennité des fichiers produits, dans la mesure où ils sont fournis dans un format standard.
2009 : Print On Demand[modifier | modifier le code]
L'année 2009 se caractérise par une phase d'entrée de l'ebook sur le marché grand public aux États-Unis50, et par les premières tentatives d'intégration de Google Books dans des offres commerciales.
Février : Google Book Search sort en version mobile (et non applicative) pour les smartphones51.
Le 20 mars 2009 Sony annonce l'intégration des 500 000 livres du domaine public disponibles sur Google Books dans sa liseuse Sony Reader52.
Mai : à l'occasion de la BookExpo America (en) (BEA) qui se tient à New-York, Google annonce son intention de lancer un programme permettant aux éditeurs de vendre les versions digitales de leurs livres les plus récents, en passant directement par Google53.
Août : Google ajoute une option permettant aux auteurs et éditeurs de rendre leurs œuvres sous Creative Commons disponibles dans Google Books54. Les œuvres concernées disposent sur le panneau de gauche d'un logo explicitant les conditions de leur ré-utilisation et partage.
Le même mois, la Tribune titre « Livre en ligne : Google a gagné » pour annoncer que la BNF pourrait finalement confier à Google Books la numérisation de ses fonds. Denis Bruckmann (directeur des collections de la BNF) y justifie ce changement de stratégie par le coût de la numérisation : entre 0,12 € et 0,74 € par page, soit un budget nécessaire de 50 à 80 millions d'euros pour les fonds de la IIIe République, à mettre en regard avec les 5 millions d'euros alloués à Gallica via le Centre national du livre (CNL). L'offre de Google permet à ses yeux « d’aller plus vite et plus loin »55. Jean-Noël Jeanneney n'est pas de cet avis, jugeant que le financement n'est pas essentiel et qu'il faut privilégier la qualité plutôt que l'exhaustivité56.
Le 17 septembre, Google annonce un partenariat avec OnDemandBooks pour imprimer à la demande des livres libres de droit (soit 2 millions de titres), avec l'Espresso Book Machine57. Cette dernière, qui coûte 68 000 € pièce, permet de fabriquer des livres à une vitesse inédite, à hauteur de 300 pages en moins de 5 minutes58. Pour un ouvrage, les coûts d'impression s'élèvent à 8 € en moyenne, dont 1 € pour OnDemandBooks et 1 € pour Google.
Le 3 septembre 2009, Google annonce un accord avec CoolerBooks.com pour distribuer près d'un million d'ouvrages du domaine public, via le site lui-même via une API ou via le lecteur Cool-er59.
Le 23 septembre 2009, un accord entre Time Inc. et Google est annoncé, qui permet à ce dernier d'ajouter plus de 1 800 éditions historiques du magazine LIFE à Google Books (pour la période 1936-1972)60,61. En échange, Life voit son logo apposé à chaque page fournie, ainsi qu'un lien vers sa newsletter. Le contenu des archives de LIFE est également accessible à partir de Google Images.
Au cours de la Foire du livre de Francfort, Google annonce son intention de lancer une librairie numérique l'année suivante, baptisée Google Éditions62, qui fonctionnera avec son système de paiement maison Google Checkout. L'achat d'un livre numérique sur Google se ferait directement auprès de Books, sur le site de l'éditeur participant au programme, ou chez un cybermarchand partenaire.
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