Selasa, 04 Februari 2014

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 - renvoie à l'université de Californie ? Nous avons la même dans notre fonds ! ». Le directeur du programme Google Books France, Philippe Colombet, souligne de son côté que l'entreprise ne fera pas payer l'accès aux livres libres de droits d'auteur, et n'affichera pas de publicité face aux pages demandées ; enfin Google garantit la pérennité des fichiers produits, dans la mesure où ils sont fournis dans un format standard.
2009 : Print On Demand[modifier | modifier le code]
L'année 2009 se caractérise par une phase d'entrée de l'ebook sur le marché grand public aux États-Unis50, et par les premières tentatives d'intégration de Google Books dans des offres commerciales.
Février : Google Book Search sort en version mobile (et non applicative) pour les smartphones51.
Le 20 mars 2009 Sony annonce l'intégration des 500 000 livres du domaine public disponibles sur Google Books dans sa liseuse Sony Reader52.
Mai : à l'occasion de la BookExpo America (en) (BEA) qui se tient à New-York, Google annonce son intention de lancer un programme permettant aux éditeurs de vendre les versions digitales de leurs livres les plus récents, en passant directement par Google53.
Août : Google ajoute une option permettant aux auteurs et éditeurs de rendre leurs œuvres sous Creative Commons disponibles dans Google Books54. Les œuvres concernées disposent sur le panneau de gauche d'un logo explicitant les conditions de leur ré-utilisation et partage.
Le même mois, la Tribune titre « Livre en ligne : Google a gagné » pour annoncer que la BNF pourrait finalement confier à Google Books la numérisation de ses fonds. Denis Bruckmann (directeur des collections de la BNF) y justifie ce changement de stratégie par le coût de la numérisation : entre 0,12 € et 0,74 € par page, soit un budget nécessaire de 50 à 80 millions d'euros pour les fonds de la IIIe République, à mettre en regard avec les 5 millions d'euros alloués à Gallica via le Centre national du livre (CNL). L'offre de Google permet à ses yeux « d’aller plus vite et plus loin »55. Jean-Noël Jeanneney n'est pas de cet avis, jugeant que le financement n'est pas essentiel et qu'il faut privilégier la qualité plutôt que l'exhaustivité56.
Le 17 septembre, Google annonce un partenariat avec OnDemandBooks pour imprimer à la demande des livres libres de droit (soit 2 millions de titres), avec l'Espresso Book Machine57. Cette dernière, qui coûte 68 000 € pièce, permet de fabriquer des livres à une vitesse inédite, à hauteur de 300 pages en moins de 5 minutes58. Pour un ouvrage, les coûts d'impression s'élèvent à 8 € en moyenne, dont 1 € pour OnDemandBooks et 1 € pour Google.
Le 3 septembre 2009, Google annonce un accord avec CoolerBooks.com pour distribuer près d'un million d'ouvrages du domaine public, via le site lui-même via une API ou via le lecteur Cool-er59.
Le 23 septembre 2009, un accord entre Time Inc. et Google est annoncé, qui permet à ce dernier d'ajouter plus de 1 800 éditions historiques du magazine LIFE à Google Books (pour la période 1936-1972)60,61. En échange, Life voit son logo apposé à chaque page fournie, ainsi qu'un lien vers sa newsletter. Le contenu des archives de LIFE est également accessible à partir de Google Images.
Au cours de la Foire du livre de Francfort, Google annonce son intention de lancer une librairie numérique l'année suivante, baptisée Google Éditions62, qui fonctionnera avec son système de paiement maison Google Checkout. L'achat d'un livre numérique sur Google se ferait directement auprès de Books, sur le site de l'éditeur participant au programme, ou chez un cybermarchand partenaire.

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